Chaque année les organismes de formation s’empressent de prendre la température des tendances du e-learning qu’il soit 100% Distanciel ou Blended c’est-à-dire hybride.
Une enquête a été menée par ISTF sur un panel de professionnels de la formation fin 2022. On vous résume les éléments clés.
Blended learning ou 100 % distanciel ?
En ce début d’année 2023, nous retenons deux informations essentielles. La première et de manière assez surprenante, le blended learning prend légèrement le dessus sur le présentiel. La seconde concerne le 100% Distanciel qui est également en très forte croissance.
Le Blended Learning va continuer sa croissance. Les professionnels interrogés voudraient suivre cette tendance et proposer des formations en e-learning à la fois synchrone et asynchrone. Pour rappel, la modalité synchrone consiste à être connecté en Visio avec un.e formateur.trice. A l’inverse, la modalité asynchrone suppose que les apprenants apprennent en autonomie sur une plateforme numérique.
Cependant, le blended learning domine le marché actuel.
Il est important de noter que si cette tendance se poursuit, le présentiel sera fortement impacté au cours de l’année 2023 et il connaîtra une réduction significative.
Pourquoi développer le digital learning ?
Selon les professionnels de la formation, le digital learning participe avant tout à améliorer l’efficacité pédagogique. Mettre en place un distanciel ou un blended est également une demande faite par les clients qui veulent optimiser les temps d’apprentissages ou par les apprenants qui ont été obligés d’intégrer ces pratiques durant la crise sanitaire.
Il existe d’autres raisons tout aussi significatives pour développer un distanciel ou blended learning comme réduire les coûts de formation, suivre les tendances actuelles du marché de la formation ou encore réduire les déplacements des formateurs.
Quels sont les freins au développement du Digital Learning ?
On relève plusieurs obstacles liés à la mise en place d’une formation e-learning ou blended.
La majorité des répondants invoquent le manque de temps et d’effectifs. En effet, ces derniers pensent que les obstacles sont liés à des problèmes de ressources humaines. D’autres parlent également des équipes qui ne sont pas assez formées en digital learning.
D’autres raisons ont été relevées par le panel : budget limité, manque d’adhésion des apprenants, des formateurs ou de la hiérarchie, ou encore des problèmes de financement.
Quelles modalités et quelles tendances ?
Les modalités asynchrones ont largement progressé, avec le Serious Game en tête. Cependant, le e-learning traditionnel est la modalité la plus utilisée. De son côté, le social learning progresse lentement.
Comment motiver l’apprenant ?
Une des clés de la réussite d’un digital learning concerne la motivation de l’apprenant.
L’enquête a révélé que le contenu de la formation en lien avec le métier recherché, la certification et la présence d’un tuteur sont des éléments essentiels pour motiver un apprenant à commencer une formation en ligne.
Les chiffres montrent que les formations tutorées ont un meilleur taux d’engagement des apprenants et qu’ils sont moins enclins à décrocher.
Conclusion : Mettons l’accent sur le tutorat !
Et en 2023 ?
L’enquête a révélé quelques perspectives d’amélioration. Nous les citerons par ordre selon les réponses du panel :
- Améliorer la qualité des formations à distance asynchrones.
- Rendre les formations à distance synchrone plus attractives.
- Renforcer le tutorat.
- Dynamiser les formations présentielles.
- Développer la gamification.
- Mesurer l’impact des formations.
- Renforcer le marketing.
En résumé :
Il est important de rester dans une optique d’amélioration constante afin de rendre la mise en place d’un digital learning efficace et efficient.
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